Le titre de l’exposition, presque en antithèse, nous confronte à notre inertie face à l’effondrement de notre monde sensible.

Nous sommes à un moment charnière.
Une rétrospective de la vie, comme si celle-ci se terminait. Un regard en arrière. Que retenons-nous ? Une énumération, une classification de ce qui a été.

Nous sommes la dernière génération témoin d’une expérience pourtant des plus communes : observer, ressentir le vivant, lui appartenir. 
D’un côté, une galerie de tableaux, bien alignées, comme des secrets sous verre, murmurent des fragments de nature. De l’autre, les toiles exposent les conséquences de notre vanité, ce que nous laissons derrière nous.
Et pourtant, ces peintures, dans leur sensibilité, portent encore un souffle d’espoir, un appel à ne pas rompre le lien.